Soudeur / soudeuse
Le soudeur assemble, par fusion ou par apport de métal, les différents éléments qui composent un chauffe-eau, un avion, un pont de plate-forme...
Je m'’appelle Désiré, j’'ai 32 ans et je suis soudeur.
J’'ai été formé au sein de l’'entreprise par un chef qui lui s’'occupait des apprentis. Et c'’est lui qui m’'a formé pour le MAG et après je suis allé à l’AFPA, qui est un organisme pour former les adultes et là j’'ai appris le TIG.
Le MAG, c’'est métal actif gaz et le TIG, c'’est tungstène inerte gaz. Ça veut dire, on soude sur un gaz inerte et ça fait des soudures beaucoup plus fines. Alors que le MAG souvent c'’est des grosses soudures.
A l’AFPA, il y a des formations qui peuvent durer 6 mois. Moi, comme c’'est l'’entreprise qui m'’a envoyé, j’'ai fait une formation de 10 jours et puis j’'ai continué à me perfectionner au sein de l’'entreprise.
Le métier de soudeur, c’'est assembler des pièces qui sont découpées, pliées. Après, on assemble pour faire des châssis. Fabriquer comme par exemple l'’immobilier urbain, des pièces qui vont sur du matériel médical, c'’est varié. On soude et parfois, comme là , il y avait du travail de finition, il y a du ponçage parce qu'’après les pièces sont peintes. Et dès fois les pièces soudées restent brutes.
On a notre chef d’'équipe qui nous donne le travail à faire. On se débrouille et il vient superviser.
Au début, on n’'a rien et on arrive à fabriquer des objets. C’'est un métier intéressant où l’'on demande de la rigueur, de la dextérité et de la patience. C'’est un travail où le résultat doit être quasiment parfait. Il ne faut pas qu'’il y ait de défauts parce que souvent ce sont des pièces d’'aspect, il faut que la pièce soit bien faite.
L'’avenir, c’'est continuer à évoluer, à savoir souder différents matériaux. Comme me perfectionner pour la soudure aluminium parce qu'’il y a plusieurs types de métal. On peut souder l’'acier, l’inox. Au sein de l’'entreprise, il y a l’'alu aussi. Continuer à apprendre tous les procédés. Pourquoi ne pas prendre des responsabilités et pouvoir retransmettre à ceux qui seraient intéressés par ce que j’'aurai appris.
Étudier le plan
Du chauffe-eau à la centrale nucléaire, le soudeur assemble les pièces réalisées par d'autres professionnels. Cet homme de finitions commence par étudier le plan d'ensemble du produit à réaliser, afin de repérer la position relative de ses différentes pièces.
Choisir le procédé
Il prend connaissance des documents techniques, qui indiquent, notamment, le procédé à mettre en oeuvre (soudage à l'arc électrique, soudage semi-automatique...). Dans le même temps, il prévoit les déformations du métal qui peuvent survenir, afin de les réduire le plus possible.
Régler les machines
Il prépare ensuite son poste de travail : installation et réglage des matériels, mise en place des équipements de protection (gants, masque à verre filtrant...). Puis il exécute les opérations de soudage proprement dites.
Contrôler la qualité
Le soudeur contrôle ensuite la qualité du travail effectué.
Selon les entreprises, il peut également fabriquer les différentes pièces du produit à réaliser. Il utilise alors les techniques de découpe des métaux, déformation (par emboutissage, perçage...).
Responsable et consciencieux
La soudure doit être parfaite. Il en va de la responsabilité légale du soudeur. Le professionnel doit mettre sa dextérité au service de produits ou d'équipements mécaniques ou électriques. Faire preuve de conscience professionnelle et d'autonomie est indispensable dans ce métier.
Résistant et habile
Il faut aussi une bonne vue et une résistance à la fatigue musculaire et nerveuse. L'habileté manuelle va de pair avec la précision et le sens de l'organisation. Du travail du soudeur dépend toute la fiabilité d'un ouvrage.
Connaître les métaux...
Le soudeur doit également savoir lire des documents techniques, découper des pièces métalliques et leur donner forme. Des compétences en travail des métaux (proches de celles du chaudronnier...) sont donc souhaitables.
... et les machines complexes
Par ailleurs, la robotisation et l'automatisation gagnent du terrain, notamment dans la production en grande série. Le soudeur doit donc être capable d'utiliser des machines complexes, telles que les cellules robotisées de soudage à l'arc ou les machines à souder par faisceau d'électrons...
Très bonnes dextérité et précision manuelle (absence de tremblement des mains), bonne vision, aptitude à la concentration, capacité à respecter des instructions de fabrication et de sécurité. - See more at: http://www.languedoc-roussillon.afpa.fr/formations/les-offres-de-formation-et-vae/formation-diplomante/fiche/11017/admission.html?url=&xtor=#sthash.HpgGoYtK.dpuf
Dans ce métier, un certain nombre de situations ou nuisances peuvent après évaluation, poste par poste, être considérées comme des facteurs de pénibilité : équipes successives alternantes, manutentions manuelles de charges, postures pénibles, travail de nuit, vibrations mécaniques. Plus de précisions ici.
Des lieux de travail variés
Les travaux de soudage peuvent s'effectuer sur un bateau en pleine mer, sur une plate-forme pétrolière, sur un échafaudage, en atelier, sur un chantier naval ou sur la ligne de montage d'un nouvel avion...
En position parfois acrobatique
Les conditions de travail varient énormément d'une entreprise à l'autre. Il faut donc être capable de souder en toutes circonstances : debout, à plat ventre ou en plongée... À l'atelier, on joue moins les contorsionnistes, mais l'environnement est très bruyant.
Des déplacements obligatoires
Sur le chantier, la collaboration avec les autres corps de métier (chaudronnier, mécanicien...) se révèle indispensable. Le déplacement sur site (plate-forme maritime, centrale nucléaire...) oblige parfois à partir très loin de son domicile et pour de longues périodes.
La sécurité pour priorité
Le soudeur doit évaluer les risques en fonction des chantiers, des opérations à réaliser, des produits utilisés... Les procédés ont beaucoup évolué depuis le chalumeau, mais les risques demeurent. Les équipements de protection sont donc obligatoires : gants, tablier, masques...
Des embauches à prévoir
Environ 3 000 emplois de soudeur se dégagent chaque année. La plupart des 50 000 soudeurs français sont salariés. Quelques-uns ont opté pour l'intérim. Compte tenu de la pyramide des âges du métier, des embauches sont prévisibles à court terme.
Besoin de techniciens qualifiés
L'automatisation et le développement d'industries très pointues comme le nucléaire, par exemple, créent des besoins en techniciens qualifiés. Cette exigence s'ajoute à celle des secteurs traditionnellement demandeurs : bâtiment, automobile, sidérurgie, agroalimentaire, chimie, aéronautique, construction navale et ferroviaire...
Salaire du débutant
A partir du Smic.
Avec l'évolution des techniques, en plus des diplômes, le soudeur doit posséder un certificat (ou un agrément) à renouveler tous les ans. La soudure est en général une qualification acquise après une formation centrée sur le travail des métaux (chaudronnerie, structures métalliques...).
Niveau CAP
-
 ; serrurier métallier ; réalisation en chaudronnerie industrielle.
Niveau bac
-
; technicien outilleur ; technicien en chaudronnerie industrielle ;
-
STI2D (développement durable) ;
-
(MC) soudage.
Liens utiles
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Union des industries et métiers de la métallurgie 04 67 13 83 50.
Les jeunes et l'industrie .
Institut national de la plongée professionnelle www.inpp.org .
Institut de soudure possède 2 écoles d'enseignement supérieur en soudage ESSA et EAPS, et 15 centres de formation répartis en France www.isgroupe.com .
Fédération des industries nautiques, 04 42 98 00 68, www.fin.fr .
Groupement des industries métallurgiques, 92523, Neuilly-sur-Seine, 01 41 92 35 00, www.gimrp.org .
Syndicat des entreprises de technologies de production, 92400, Courbevoie, 01 47 17 67 17
www.symop.com .
Les guides Onisep sur ce secteur
Les métiers du bâtiment et des travaux publics, collection parcours, 2012.
Les métiers de la mécanique, collection parcours, 2014.
Fiches Métiers-vol 17-Transformation des matériaux.
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