Mécanicien / Mécanicienne de véhicules particuliers
Le mécanicien automobile entretient et répare des véhicules de plus en plus sophistiqués dans lesquels l'électronique devient omniprésente. Son métier se situe aujourd'hui à la frontière de la mécanique et de l'électronique.
Je m'’appelle Stéphane, j'’ai 38 ans et je suis mécanicien. Je suis salarié depuis 24 ans dans la concession de mécanique auto.
Mon métier consiste à réparer les voitures au niveau des voitures accidentées, un gros choc. Faire des diagnostics sur les pannes. Une fois que tout ça s’'est fait et que s'’est réparé, je fais des essais de voiture sur route, voir si tout va bien, pour que je puisse rendre la voiture correctement au client. Que les clients soient contents.
Quand il y a un bruit au moteur, il faut savoir si c’'est le moteur, boîte, pont, train roulant, roulement. Il faut savoir déjà diagnostiquer cette panne là . Ça demande du temps, ça demande à aimer le métier.
Je suis le chef d’équipe. Selon le travail qu’'il y a à faire, mon but c’'est de répartir le travail à chaque mécano et leur niveau de travail. Faut aimer la mécanique pure, tout ce qui est électronique et l’'évolution des voitures qu’'il faut savoir suivre. Savoir évoluer avec la voiture et la technologie.
C’'est un métier qui demande beaucoup de physique, d'’efforts physiques. On est toujours debout, entrain de forcer, faut ne pas avoir peur de ça. C'’est des journées assez longues. Il ne faut pas être allergique à tout ce qui est hydrocarbure, les produits toxiques, l’'huile.
Ce que j’'aime, c’'est être autonome de la réparation, du début jusqu'’à la fin. C'’est de gérer la panne tout seul, la recherche, réparation et conclusion.
J’'ai fait 1 an de stagiaire et j’'ai suivi par une formation de CAP-BEP. Et par-dessus j’'ai fait une formation d’'électricité auto. Disons que mon père et mon grand-père étaient mécanicien, j’'ai trempé dans ce métier depuis tout petit. Et les voir faire, ça m’a donné envie de continuer. J’'aime bien me salir les mains.
Ce que j’'aime dans mon métier, c’'est l’'évolutif. C'’est un métier qu'’on peut évoluer, arriver à être patron. J’'ai commencé en bas de l’échelle. Maintenant, je suis passé chef d'’équipe et le but, je vais essayer bien sur, c’'est de passer à mon propre garage et à mon propre compte.
Trouver l'origine de la panne
Après avoir écouté les indications du client, le mécanicien examine rapidement le véhicule. Cette phase lui permet d'émettre une hypothèse sur l'origine de la panne. À l'aide du matériel d'aide au diagnostic, il réalise des tests sur les éléments mécaniques, électriques ou électroniques.
Il remplace ou répare
Il interprète les résultats, identifie l'origine de la défaillance, fait le bilan des réparations à exécuter. En cas de problème sérieux, il soumet au client un devis. Une fois le diagnostic établi, il approvisionne son poste de travail en pièces détachées, démonte les organes défectueux, remplace ou remet en état les pièces endommagées. Puis il effectue les différents réglages (allumage, injection...) en suivant les recommandations du constructeur.
De nouveaux services
Il procède ensuite aux essais sur route, et réalise les dernières mises au point. L'intervention terminée, il remet le véhicule au client, explique en détail les réparations pratiquées, et commente la facture. Aujourd'hui, l'offre de services gagne du terrain. Le technicien doit alors s'adapter à de nouvelles activités : interventions rapides (assistance 24 heures sur 24), précontrôle technique, forfait révision-entretien...
Des capacités d'adaptation
Compétent dans les disciplines traditionnelles de l'automobile (mécanique, électricité...), le mécanicien auto sait également s'adapter aux évolutions technologiques (électronique embarquée, utilisation d'outils de diagnostic...).
La tête et les mains
Il doit assurer une intervention rapide et efficace sur des véhicules dont les gammes se renouvellent sans cesse. Un esprit d'analyse, de réflexion et d'observation est indispensable pour déceler la panne et organiser le travail de réparation. Habile et précis dans ses gestes, le technicien est rigoureux et méthodique dans ses interventions.
Le sens du service
Il doit avoir une bonne constitution physique pour supporter les positions inconfortables, les graisses, les solvants et autres lubrifiants utilisés. Enfin, ses qualités relationnelles lui permettent d'écouter le client, de comprendre ses attentes et de le conseiller.
Goût pour la mécanique, bon sens manuel et pratique, soin et souci du respect de la propreté des véhicules, capacité d'adaptation face aux évolutions techniques, sens du service client, capacité à travailler dans des postures parfois inconfortables (sur le moteur, sous le tableau de bord). - See more at: http://www.languedoc-roussillon.afpa.fr/formations/les-offres-de-formation-et-vae/formation-diplomante/fiche/7127/admission.html?url=&xtor=#sthash.wzAHzlI3.dpuf.
Voir les fiches métiers médico-professionnelles du CISME, centre interservices de santé et de médecine du travail en entreprise .
Des pannes complexes
Pour remplacer un joint de culasse ou des plaquettes de freins, le mécanicien utilise toujours ses outils traditionnels : tournevis, clés, pinces, marteaux... Mais les réparations portent désormais souvent sur des problèmes électroniques complexes (freinage ABS, climatisation, fermeture centralisée des portes...), qui nécessitent une prise en charge informatique des pannes.
Une aide au diagnostic
Le technicien utilise alors la valise de diagnostic fournie par le constructeur. Il branche l'appareil sur une prise située dans l'espace moteur ou sous le tableau de bord. Il sélectionne sur l'écran l'élément à ausculter et obtient alors des indications techniques nécessaires, ainsi que la liste des réparations à effectuer.
Petits et grands garages
Autonome, ce technicien doit aussi rendre compte de ses interventions au chef d'équipe ou d'atelier. Ses conditions d'exercice varient du petit garage traditionnel à l'entreprise dotée d'équipements sophistiqués. Il doit savoir adapter ses horaires en fonction de la charge de travail. Enfin, il peut être amené à se déplacer pour un dépannage, ou pour s'approvisionner en pièces détachées.
Une rude concurrence
À l'heure où l'électronique représente plus de 20 % du prix d'un véhicule, les garages non rattachés à un réseau, en perte de vitesse, offrent peu de débouchés. Ils sont amenés à s'adapter ou à disparaître. Il faut donc se tourner vers des structures plus récentes pour décrocher un emploi. La concurrence est rude entre les concessionnaires des grandes marques et les centres automobiles qui proposent une vaste palette de services en entretien et en réparation.
Des possibilités d'évolution
Après quelques années de métier, le technicien auto peut accéder au poste de chef d'équipe ou de chef d'atelier. Il peut également devenir réceptionnaire (accueil du client) ou conseiller technique (suivi de l'évolution technologique, assistance aux techniciens). S'il a des bases en gestion et en comptabilité, il peut se mettre à son compte et créer une entreprise artisanale.
Salaire du débutant
AÂ partir du Smic
Pour accéder à ce métier, on peut  commencer par préparer un CAP, en deux ans après la 3e , mais un bac pro est conseillé. Il est encore possible de s'insérer avec un CAP mais au risque de n'effectuer que des opérations d'entretien courant. Contrairement aux titulaires d'un bac pro, les titulaires d'un CAP ne réalisent généralement pas de diagnostic et travaillent en suivant les instructions d'un chef d'équipe ou d'un chef d'atelier. Les diplômes de référence sont :
Le Â
Le .
Ces diplômes peuvent être complétés par une mention complémentaire pour davantage de spécialisation.
Liens utiles
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Association nationale pour la formation automobile, 04 66 70 63 80.
Les métiers de l'auto .
www.metiersdelauto.com.
Site de la Fédération des industries des équipements pour véhicules (FIEV) qui propose d'autres fiches métiers en ligne ainsi que des informations sur l'apprentissage dans ce secteur.
Les guides Onisep sur ce secteur
Les métiers de la mécanique, collection parcours, 2014.
Quels métiers pour demain, dossier, 2014.
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